Le Christ miséricordieux prend nos souffrances et nous porte

Le Christ miséricordieux prend nos souffrances et nous porte

 

Depuis la célébration de la nativité de Jésus, nous avons été appelés à croire au Christ et en sa bonne nouvelle, à le suivre pour devenir nous aussi, comme ses disciples et successeurs, pêcheurs d’hommes. Ces deux derniers dimanches, nous avons reçu le témoignage de signes réalisés par Jésus qui chasse avec autorité les esprits impurs des hommes et des femmes tourmentés et soigne toutes sortes de maladies.

 

Aujourd’hui, c’est de la lèpre dont il s’agit, une maladie longtemps marquée par la malédiction et par le signe de l’impureté permanente. Elle conduisait il y a peu à l’exclusion de toute vie en société, à une sorte de mort sociale, puis à une mort tout court, faute de soins. Le Christ intervient et purifie. Jésus chasse la lèpre comme il avait chassé les mauvais esprits ou la fièvre.

 

Le malade guérit à condition d’avoir foi en Christ. C’est la foi qui sauve, foi en Dieu, foi en l’espérance apportée par les évangiles, foi dans un salut et une résurrection. La maladie inquiète parce qu’elle induit un affaiblissement ou une menace de mort. La bonne nouvelle du Christ ouvre la voie d’un possible dépassement de la souffrance, causée par la maladie ou handicap, ou de la crainte de la mort. Elle donne confiance en l’action du Christ avec l’espérance d’une rémission possible de la maladie ou du handicap. Ainsi maladie et mort font moins peur, voire, plus peur.

 

Après chaque prodige, le Christ part s’isoler des foules touchées par ses signes puis poursuit sa route vers d’autres populations. Vivons suivant les évangiles, soyons en témoins et disciples, apportons notre présence, notre amour auprès des personnes malades ou mourantes et combattons leur isolement.

 

Luc Martin, diacre