Il est grand le mystère du salut

La célébration eucharistique de la fête des Rameaux, à l’image de celle de Noël, rassemble une foule importante de fidèles ; les réguliers et les occasionnels, tous accueillis dans la joie.

La fête des Rameaux nous met en pèlerinage vers notre paroisse pour y rapporter un rameau de buis béni, qui viendra faire reverdir nos crucifix, en signe de renouveau.

Ces deux fêtes (Noël et Rameaux) s’inscrivent dans la logique rédemptrice du Christ. Jésus est reconnu comme le Messie, l’envoyé de Dieu, pour sauver son peuple. Il est le Roi, oint par Dieu. A ses pieds, les mages y déposent l’or, l’encens et la myrrhe, comme la coutume veut que l’on fasse envers un Roi. Lors de l’entrée triomphale dans Jérusalem, tous l’acclamaient comme un Roi en brandissant des palmes et en déposant leurs vêtements à ses pieds.

Cependant, la mission du Christ ne s’arrête pas à ces événements, et Jésus, le Fils de Dieu va entrer dans Jérusalem, non pour vivre une vie paisible mais pour y vivre les pires souffrances qu’un homme peut endurer. Il le sait parfaitement, car il offre sa vie pour notre salut. « Lui qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu (…) Il s’est abaissé lui-même, en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. » Ph 2 (2ème lecture).

Le Christ, Lui qui n’a jamais péché, va mourir en croix, portant sur Lui, tous nos péchés, et ressuscitera le troisième jour, conformément à ce qui était annoncé dans les Ecritures. En ressuscitant, Il nous invite par notre conversion à le suivre, Lui qui est le chemin, la Vérité et la Vie. En ressuscitant, Il nous libère du péché qui nous entrave et nous inhibe. En ressuscitant, Il nous permet, par Lui, avec Lui et en Lui, de faire de grandes choses dans l’Amour.

La Semaine Sainte qui débute aujourd’hui, va nous permettre de célébrer l’institution de l’Eucharistie, la Passion du Christ et la Résurrection du Christ, c’est-à-dire le cœur de la Foi et de la Vie chrétiennes.

Il est grand le mystère du salut.

 

Patrick Bonnemaison, diacre