Le Congrès Mission a eu lieu dans la joie le week-end dernier à Paris. Nous sommes heureux avec eux et pour eux.
L’unité de l’Eglise, à la fois s’exprime, et se cherche dans de telles manifestations : qui s’est rassemblé là et qui n’a pas pu/su/voulu ?
Qui enseigne à tous ces jeunes ? Qui écoutent-t-ils ? Quels pasteurs, pour quels messages ?
S’est-il agi de répondre à l’appel du pape défunt François repris par Léon XIV ? « Todos, todos, todos » !
S’est-il agi d’une nouvelle pastorale de l’éphémère ou d’un mouvement de fond, dont les nouvelles conversions seraient la balbutiante figure de proue ?
Se convertir au Christ serait-il objet d’influence, de communication, de marketing dopés par les réseaux sociaux ?
Dans notre paroisse, au même moment, Mgr Takami, archevêque émérite de Nagasaki, nous a parlé de la « foi cachée » des catholiques japonais persécutés… La proximité des deux événements m’a touché.
Nous n’avons pas besoin de ce qui deviendrait « un star system » mais de tenir la lampe allumée, même et surtout quand certains veulent souffler sur la flamme, ou décapiter le cierge….
Les catholiques du Japon nous transmettent un témoignage de persévérance et de liberté loin de ce qui est éclatant, car l’Eglise ne relève pas d’une forme de société du spectacle.
Des témoins « au moment favorable » (2 Co 6, 2) : c’est ce que je nous souhaite !
Père Laurent Lemoine, vicaire
Aumônier de l’hôpital Sainte-Anne




